La PlayStation 5 est la neuvième génération de console de jeux vidéo de Sony Interactives Entertainment produit. C’est en même temps la dernière en date que nous propose l’entreprise japonaise. Son lancement a eu lieu en novembre 2020 pour succéder à la PS4. Nous vous proposons ici de découvrir ce qu’il faut savoir avant de vous en procurer.
Design et Interface
Le design de la PS5 est totalement différent des designs précédents. Cette fois, Sony nous propose une forme unique. La console se présente sous la forme d’un immeuble de l’architecture moderne. Elle a deux plaques blanches incurvées. Elles serrent une bande noire en plastique aussi incurvée. C’est un style purement futuriste. La PS5 pèse plus que les précédentes. Elle se pose verticalement et a les dimensions suivantes : 40 x 10 x 26 Cm pour un poids de 4,5 kg.
Quant à l’interface, elle est plus détaillée et agencée par rapport à celle de la PS4. Le menu présente un système très fluide et rapide. Il y a au premier plan deux onglets : jeux et média. La partie média permet à la PS5 d’accueillir différentes plateformes de streaming telles que Netflix, Spotify, etc.
Connectique et accessoires
Rappelons d’abord qu’il y a deux versions de la PS5. Et pour les deux, la connectique et les accessoires sont similaires. Notons juste l’absence de lecteur BluRay sur la version digitale. Pour le reste, nous avons : un fil USB-C/USB-A de 1,5 m pour recharger la Dualsense (manettes), une prise casque et un port USB Type-C. La manette a une autonomie en Bluetooth de 10 à 15 heures.
La console a une résolution 4K à 60 images par seconde. Elle peut recevoir une résolution maximale de 8K et un framerate maximal à 120Hz. Elle est compatible au Ray tracing. La PS5 est pourvue d’un disque dur SSD d’une mémoire interne de 825 Go. Cette mémoire peut être bien sûr suppléée avec l’achat d’un disque externe.
Pour ce qui est du prix, la version avec un lecteur BluRay est proposée à 499 euros. La version digitale est proposée à 399 euros. Mais après sa sortie, trouver la PS5 à ces prix est presque impossible à cause de la crise sanitaire qui sévit.
La Sony PS5 tend actuellement vers une année pleine en pénurie. Il s’agit d’une rupture de stock qui dure assez longtemps. Toutefois, quelques dizaines d’exemplaires sont mis en vente chaque semaine sur certains sites de vente comme Amazon, Cdiscount ou Bestbuy. Soyez donc attentif.
Écosystème logiciel, usage au quotidien et entretien
Au-delà du matériel, l’expérience se joue aussi dans l’écosystème logiciel : boutique en ligne, gestion des profils et interactions en réseau influencent fortement la satisfaction à l’usage. Pensez à vérifier les options de confidentialité, la gestion des amis et les paramètres de connexion pour limiter la latence d’entrée en multijoueur et optimiser les sessions en ligne. La console propose des outils pour organiser la bibliothèque, planifier les téléchargements et prioriser les transferts : tirer parti de ces réglages évite les temps morts lors de sessions intensives. De plus, la calibration de l’affichage et des réglages audio peut améliorer la restitution visuelle et la spatialisation, notamment pour les titres exploitant l’audio 3D ; n’hésitez pas à ajuster les profils sonores et la balance pour réduire la latence audio perceptible sur certains téléviseurs.
Enfin, l’entretien et la maintenance logicielle sont essentiels : activez les sauvegardes automatiques et les mises à jour planifiées, nettoyez régulièrement les grilles d’aération et évitez d’obstruer le flux d’air pour préserver la dissipation thermique et limiter le bruit. Pour la gestion du stockage et des sauvegardes hors ligne, renseignez-vous sur les formats de fichier supportés et les possibilités de restauration afin d’éviter les pertes de progression. Pour des guides pratiques et des conseils d’optimisation complets, consultez le site internet www.geekmaniac.fr, qui propose des fiches explicatives sur les bonnes pratiques de maintenance et la configuration logicielle adaptée à différents usages.
Optimisations avancées et conseils pratiques
Pour tirer pleinement parti de la PlayStation 5 dans un environnement domestique, pensez à affiner les paramètres d’affichage et de réseau au-delà des réglages par défaut. Activez le VRR, HDR et l’upscaling si votre téléviseur les supporte pour réduire les artefacts et stabiliser l’image lors des scènes rapides ; le mode « jeu » de l’écran minimise la latence d’affichage et l’overscan peut être ajusté pour garantir un cadrage parfait. Côté son, vérifiez les options de décodage et la sortie HDMI (PCM, bitstream) pour optimiser la spatialisation et la compatibilité avec un amplificateur ou une barre de son. Si vous utilisez un écran 120 Hz ou un projecteur, testez les différents taux de rafraîchissement et la synchronisation adaptative pour limiter le tearing sans sacrifier le framerate.
Du côté de la connectivité et du stockage, anticipez l’évolution de votre catalogue : l’ajout d’un module M.2 NVMe certifié permet d’étendre rapidement la capacité sans exiger d’alternative externe, et la gestion du QoS et NAT sur votre routeur améliore la stabilité en multijoueur en priorisant la bande passante de la console. Pour la manette, privilégiez des cycles de charge réguliers et des pauses pour préserver l’autonomie des batteries et la réactivité des fonctions haptiques et des gâchettes adaptatives. Enfin, activez les fonctions d’accessibilité (remappage des commandes, sous-titres dynamiques, contraste élevé) pour personnaliser l’expérience selon vos besoins.
Fonctionnalités avancées et accessibilité
Outre les aspects matériels et l’expérience utilisateur de base, il est utile d’explorer certaines fonctionnalités avancées qui améliorent la polyvalence de la console. La rétrocompatibilité permet de prolonger la durée de vie d’une bibliothèque de jeux, tandis que la prise en charge du HDR et de différents profils d’affichage influence directement la qualité perçue des images. Pensez aussi aux notions de mise à l’échelle et d’encodage vidéo : la possibilité d’effectuer une capture en haute résolution ou d’activer un encodage en temps réel dépend autant des codecs supportés que de la bande passante de votre réseau domestique. Sur le plan réseau, vérifier la compatibilité avec des standards récents (par exemple Wi‑Fi 6 ou un port Ethernet gigabit) et configurer des règles de QoS permet de réduire la variabilité des débits et d’améliorer la stabilité des sessions en ligne et du streaming local.
Enfin, l’accessibilité et les options d’utilisation quotidienne méritent une attention particulière : remappage des commandes, réglages pour daltoniens, sous-titrage et profils audio personnalisés facilitent l’accès aux personnes avec des besoins spécifiques. Côté maintenance logicielle, activez les mises à jour automatiques du firmware et examinez les modes d’alimentation (veille, économie d’énergie) pour limiter la consommation sans sacrifier la réactivité.
Sécurité des comptes, gestion familiale et responsabilité environnementale
En complément des optimisations techniques, il est essentiel d’aborder la protection des comptes et la gestion familiale : activez systématiquement authentification à deux facteurs lorsque la plateforme le propose, limitez les autorisations des applications et suivez l’historique de connexion pour détecter toute activité suspecte. Les options de contrôle parental permettront de restreindre les achats intégrés, de fixer des plages horaires de jeu et d’ajuster les contenus accessibles selon l’âge ; pensez à configurer un code ou un profil dédié pour chaque membre du foyer. Sur le plan réseau, l’utilisation d’un pare-feu domestique ou de règles de segmentation (réseau invité) protège la console et les autres équipements connectés, tandis que la consultation régulière des journaux d’activité aide à anticiper les problèmes de sécurité et de conformité des comptes.
Autre angle souvent négligé : l’impact environnemental et la gestion des abonnements. Évaluez la consommation en veille et privilégiez les modes économes lorsque la réactivité n’est pas prioritaire, suivez la consommation énergétique pour réduire l’empreinte énergétique globale et envisagez le recyclage des accessoires en fin de vie. Côté services, centralisez la gestion des abonnements et vérifiez périodiquement les options de facturation pour éviter les doublons ou les renouvellements non désirés, et archivez les licences inutilisées.
Astuces pour le streaming, la capture et la durabilité
Si vous envisagez de diffuser vos parties ou d’enregistrer des séquences, pensez aux réglages d’encodage et au contrôle du bitrate pour équilibrer qualité visuelle et charge réseau : une montée en bitrate améliore la fidélité des captures HDR mais augmente la sensibilité à la perte de paquets et au jitter, d’où l’intérêt d’activer des profils de faible latence et de prioriser la console dans les règles de routage. Évaluez aussi la sortie audio de la console vers un boîtier de capture ou un mixeur externe et vérifiez l’impédance des casques et microphones pour assurer une restitution claire sans saturation. Pour la capture locale, privilégiez un codage matériel si votre chaîne de traitement le permet afin de ménager les ressources et d’éviter les chutes de framerate lors d’enregistrements prolongés. Enfin, optimisez les overlays et les pistes audio séparées pour simplifier le montage en post-production et limiter l’impact sur la bande passante.
Sur le plan matériel et environnemental, adoptez des pratiques qui favorisent la longévité : limitez les cycles thermiques agressifs, installez la console sur un support antivibratoire et assurez une circulation d’air dégagée pour réduire l’usure des composants. Conservez des images de sauvegarde et des archives des licences pour faciliter une restauration après une panne et documentez les interventions (cycles d’entretien, remplacements de consommables) afin d’améliorer la réparabilité et la traçabilité du matériel.
Réglages graphiques avancés et maintien des performances
Au-delà des options classiques, il existe des leviers logiciels souvent négligés pour stabiliser le rendu et prolonger la durée de vie de la console. Agir sur le pipeline de rendu des jeux — en privilégiant un mode « performance » plutôt qu’un mode « qualité » lorsque le framerate est prioritaire — réduit la variabilité de l’image et limite le microstuttering. Testez les réglages d’antialiasing temporel, de filtrage anisotrope et de tessellation pour trouver le compromis visuel adapté à votre écran ; diminuer la résolution dynamique ou désactiver certains effets de post‑traitement peut améliorer significativement les fréquences d’images sans altérer l’expérience. Pensez aussi à vider ou régénérer le cache d’ombrage si vous observez des saccades après une mise à jour d’un jeu : la compilation de shaders en arrière‑plan peut consommer des ressources CPU et GPU pendant plusieurs minutes.
Sur le plan systémique, surveillez les températures et les comportements de la puce (fréquences boost, cycles thermiques) pour anticiper un éventuel throttling qui bride les performances. Évitez les installations confinées et privilégiez une ventilation passive continue plutôt que des montées brutales de température.
